Viscose Définition
Le terme viscose vient de la contraction des termes visqueux avec cellulose. Il s’agit d’une fibre devenue synthétique alors qu’elle appartenait originellement à l’ordre naturel. Cela provient du processus de transformation chimique de la fibre de la cellulose, dont elle dérive. Au fil du temps, les méthodes industrielles ont alourdi le process nocif autour de la fibre. Par conséquent, elle ne saurait être dite ni végétale ni naturelle. Et par extension, nous la classons parmi les synthétiques. Autrement appelées rayonnes, les viscoses de soie font partie des premières utilisées pour le textile. A travers notre guide, nous allons parcourir son histoire et comment nous la fabriquons.
L’histoire de la viscose
La première née des viscoses s’appelle la viscose de soie. Elle date du temps jadis. Depuis, d’autres ont pointé leur nez telle que la viscose de bambou. Au 19e siècle, ce sont des chimistes anglais qui l’ont découverte. Ils cherchaient à obtenir une fibre se rapprochant au maximum de la soie car à l’époque, très coûteuse. La culture et l’élevage des papillons n’étant pas intensifs, la soie était alors peu accessible et rare. Aujourd’hui, nous retrouvons la viscose particulièrement dans certaines literies et linge de maison. Or, pour être plus précise, pour le linge de maison, la plus courante des viscoses est celle de coton. Aujourd’hui, elle rassure beaucoup les consommateurs peu informés puisqu’elle a l’air écologique ou du moins naturel. Toutefois, le processus chimique excessif lors de sa transformation en fait une fibre synthétique.
La viscose est une fibre, La fabrication
Avant tout, la viscose est une fibre dérivée de la cellulose par un processus de « xanthatation » de la matière en elle-même. C’est-à-dire que le procédé durant sa fabrication utilise la chimie jusqu’à en extraire le xanthate de la cellulose. En d’autres termes son sel, pour aller plus loin, obtenu suite à une décomposition par l’acide, en chimie. Pour être plus claire, on s’emploie d’abord à dissoudre les fibres de cellules jusqu’à obtenir une masse visqueuse. Laquelle est ensuite traitée à la soude pour la travailler et lui apporter plus de douceur et brillance. Au final, 90 % de la cellulose la constituent environ, l’artificiel occupe les 10% qui restent. La viscose n’a plus de naturel que son apparence, qu’elle provienne d’une « magnifique forêt proche d’une fontaine apaisante … « ou pas.
La part écologique de la viscose
Au sens large, l’écologie des matières est discutable. Puisque nous partons de végétaux et matières naturelles que nous employons par le biais de détournements chimiques pour les exploiter. L’aspect naturel de la matière est évidemment remis en question, lorsqu’on utilise des moyens dits lourds et chimiques pour son obtention. Certes, originellement et à la base, la viscose provient simplement de la Nature. Cependant, il en résulte que son utilisation dans la conversion chimique la sort de son cadre naturel d’où elle provient. Généralement, on utilise la soude, entre autres, sur celle-ci pour obtenir des fibres de natures synthétiques. Dès lors, dénaturée, la viscose n’a plus de légitimité écologique.