L'apnée du sommeil

La définition de l’apnée du sommeil.

L’apnée du sommeil est une interruption du débit de l’air pendant minimum 10 secondes. Il s’agit donc d’un arrêt respiratoire, qui parfois peut atteindre 30 secondes. L’apnée du sommeil peut entraîner une sérieuse perturbation du sommeil et une grave asphyxie. Le ronfleur décrit une sensation d’étouffement, parfois même accompagnée par une transpiration excessive. Ce phénomène provoque des micro-éveils ou éveils avec suffocation appelé « syndrome d’apnées du sommeil » dits SAS. En conséquence, ce syndrome altère la qualité du sommeil et de la vie globalement. Au sein du Guide nous tenons à souligner que l’apnée est dangereuse . Comme le relatait il y a quelque temps le blog Comment Mieux Dormir.

Quelles sont les répercussions du Syndrome d’Apnée du Sommeil au quotidien ?

L’apnée du sommeil empêche de se reposer la nuit par ailleurs elle génère en soi un état de somnolence. Donc cet état crée un manque de vigilance qui peut générer des accidents tant domestiques, qu’à l’extérieur ou au travail. Les maux de tête sont fréquents, des troubles divers subviennent, touchant la mémoire, la concentration, voire même la sexualité. Alors, des signes de fatigue et de déprime se font sentir. A cause de cela, la dépression peut alors surgir et compliquer la situation.

L’apnée du sommeil, un fléau ?

Nous ronflons tous, aussi le syndrome SAS touche plus de gens que l’on pense. Ce phénomène a tendance à s’accentuer en prenant de l’âge. Ce que nous constatons, c’est que nous ronflons peu, presque pas, beaucoup et ceci fréquemment ou non. Passés 50 ans, il est estimé qu’environ une personne sur deux ronfle aussi bien les hommes que les femmes. Une personne sur quatre est concernée par la pathologie du ronflement excessif pouvant atteindre 90 décibels et plus. Évidemment, nous en plaisantons en réunions amicales ou familiales. Or, quasiment 6 % présentent un syndrome bien plus sérieux, qui est l’apnée du sommeil. Mais attention l’apnée du sommeil n’est pas l’apanage des plus de 50 ans. Ce syndrome touche également de plus en plus de bébés. Par conséquent, dès le plus jeune âge, il faut se préoccuper du sommeil.

Le diagnostic médical.

Il est important de ne pas négliger le ronflement et les états de fatigue au quotidien. Ils peuvent cacher un syndrome d’apnée du sommeil. Évidemment, il est nécessaire de consulter un médecin généraliste, lequel va détecter les maux. Un traitement et un suivi peuvent être mis en place sur 3 à 6 mois. Néanmoins, sans résultat notable, il faut demander conseil à un médecin spécialiste du sommeil. Dans les Centres du sommeil, des neurologues ou des oto-rhino-laryngologistes vous apportent les réponses les plus adaptées. Aussi, des examens complémentaires poussés, dans les domaines de la gêne respiratoire ou de troubles du sommeil peuvent vous être prescrits. Il peut s’agir d’enregistrer la respiration et les activités cardiaque, musculaire et cérébrale durant le jour et la nuit. Il s’agit d’une polysomnographie, elle consiste à placer des électrodes sur votre corps, à analyser et ainsi mieux comprendre votre comportement.

Les conseils pour limiter les risques de ronflement et d’apnée du sommeil

Afin de réduire les risques de ronflements, voici quelques conseils pour vous aider au quotidien. Par contre, ils ne doivent pas être un prétexte pour ne pas consulter.

• Dormir sur le côté : Éviter de dormir sur le dos et trop à plat,
• Avoir une literie adaptée : Bien choisir son matelas et son oreiller pour une parfaite ergonomie vis-à-vis de votre corps. Enfin renouvelez les régulièrement (tous les dix à quinze ans).
• Proscrire l’alcool, le tabac et les drogues,
• Éviter le surpoids : Pour les personnes ayant des kilos en trop, il faut dans la mesure du possible maîtriser son poids. Alors ne pas hésiter à consulter le médecin et pourquoi pas ensuite, un diététicien.
• Consulter un médecin : Dans tous les cas, nous ne répèterons jamais assez qu’il est important de consulter un spécialiste. L’Institut National du Sommeil et de la Vigilance sera toujours utile pour s’informer.