Les bonnes habitudes du sommeil chez l’enfant
Tout petit déjà, l’enfant est peut-être déjà couche-tôt ou couche-tard. Déjà, le sommeil chez l’enfant a son importance. D’autant qu’aucun enfant n’a le même rythme car il a déjà sa propre horloge interne. Souvent, il doit suivre le rythme de ses parents qui n’est pas en adéquation avec le sien. C’est alors aux parents d’agir et de s’organiser pour que l’enfant dorme plus tout en passant du temps avec au moins l’un des deux. Ceci permet d’établir une communication permanente tout en respectant au mieux son quota de sommeil. Chaque jour, il doit assumer une journée trépidante sans pâtir du manque de temps de ses parents. Ils doivent observer les comportements de l’enfant. Par exemple s’il se frotte les yeux, s’il est grognon, plutôt coléreux, souvent il manque simplement de sommeil. Ou encore, les activités stimulantes qu’il effectue le soir peuvent l’énerver. Alors, l’excitation retarde l’endormissement.
Le sommeil de l’enfant se prépare
Les rituels pour bien dormir
D’abord, bien aérer sa chambre au moins 10 minutes par jour va permettre de lui apporter de l’oxygène plus sain pour un sommeil récupérateur. Le soir, l’enfant appréhende d’être dans une situation de séparation avec ses parents, il lui faut des repères pour qu’il ne craigne ni l’obscurité ni l’angoisse qui pourraient le perturber. Échanger avec lui va le rassurer tout comme lui laisser une veilleuse s’il craint d’être seul dans le noir. Le sommeil chez l’enfant ne doit pas être source de malaise à la nuit tombante.
Consacrer de l’attention à son enfant
Depuis qu’il est bébé, l’enfant a besoin de tendresse, chansons, de petites histoires ; il faut passer du temps avec lui avant qu’il ne s’endorme tout en fixant une règle d’heure fixe où il faut éteindre ou laisser une veilleuse pour le rassurer. Consacrer du temps à son enfant avant de dormir s’avère essentiel, sans que ce ne soit trop long car il peut vous tester et tarder de plus en plus. Il faut être bienveillant et attentif tout en étant ferme et rassurant.
Ces rituels doivent perdurer même après une veillée donc la mise au lit ne doit pas être rapide voire expéditive.
L’enfant qui ne dort pas
L’enfant s’oppose à ses parents
A partir de l’âge de 2 ans, il commence à dire non à tout. Ce défi parents-enfant peut devenir un jeu pour lui. Son sommeil en dépend donc, il faut garder à l’esprit qu’en soirée sans école le lendemain, il peut parfois rester éveillé. Il peut jouer dans sa chambre et ce contrat a une durée bien définie l’enfant doit respecter jusqu’au coucher. Tout comme, il ne doit pas quitter sa chambre ; s’il vous rejoint dans le salon alors il suffit de le reconduire dans son lit. Il en va de même s’il vient en pleine nuit dans notre chambre, il doit comprendre que chacun a son lit. Alors, sans faire d’exceptions et tout en le rassurant, on le raccompagne. Ainsi, on ne le laisse perturber notre vie privée et notre temps de sommeil. Le sommeil chez l’enfant consiste en un respect des règles et des bonnes habitudes tout comme le sommeil des adultes ou celui des séniors.
L’enfant a peur de la nuit
Comme tout le monde, l’enfant peut avoir des difficultés ponctuelles à s’endormir ou à rester au lit. Il faut communiquer avec lui sur ce qui ne va pas. Surtout, il faut être très attentif et à l’écoute puis le rassurer au maximum pour qu’il se sente soulagé. Souvent, il s’agit d’inquiétudes et de stress qui partent avec l’échange. En grandissant, nous conseillons de le faire lire régulièrement ce qu’il aime comme une bande dessinée ou un livre de contes. Ceci lui permettra de mieux fermer l’œil et de laisser son imagination travailler. Le Guide vous conseille de lire l’oeuvre du Dr Sylvie Royant-Parola « Comment retrouver le sommeil par soi-même ». On vous y explique tous les mécanismes du sommeil.