Les insomnies sont diverses

Les insomnies. Définition

C’est mal dormir, plus précisément avoir peine à s’endormir et se réveiller malgré l’endormissement acquis. Elle se traduit par de grosses difficultés à trouver le sommeil, par des réveils nocturnes et de surcroît trop tôt toujours dans la nuit, donc précocement avant le réveil qui s’annonce. Le dormeur se plaint clairement d’avoir mal dormi et devient victime car son sommeil s’en trouve complètement déstructuré. Différents cas dans les insomnies existent et ont été recensés par des spécialistes du sommeil. Nous sommes tous confrontés à l’insomnie au moins une fois dans notre vie. Sachant que 10 % d’entre nous la vivent de façon plus fréquente et la subissent avec une souffrance aigüe depuis des années.

Les diverses sortes dans les insomnies

Ponctuelles ou primaires

Tout d’abord, elles ne durent qu’une courte période et ne dépassent pas 20 jours. Alors dites occasionnelles, on peut mettre en cause un évènement, une nouvelle ou une situation de stress par exemple. En d’autres termes, quelque chose en lien avec cette situation inconfortable et en identifiant le pourquoi, l’insomnie finira par passer. Il peut s’agir d’un malaise personnel, d’un mal-être au travail, d’une déception amicale ou amoureuse ou encore d’autres causes qui font réagir et perturbent le sommeil. Quand les causes disparaissent, les insomnies partent avec. Sinon, l’insomniaque tombe dans un cercle vicieux sans causes précises ou par dérèglement biologique. Et là, il s’agit de la maladie de l’insomnie qui s’autonourrit par le comportement irrationnel de l’insomniaque qui n’a plus de repères et ne s’écoute plus.

Chroniques

Nombreuses, elles concernent le dormeur qui va s’en trouver affecté au moins trois fois par semaine et ce, depuis plusieurs mois. Parmi celles-ci, nous avons d’une part, les insomnies dites primaires. Alors, le dormeur va s’adapter à son environnement qui ne lui convient pas. Par conditionnement, l’insomnie sera dite psychosociologique et aura un impact sur le comportement de la personne. L’insomniaque peut associer le sommeil à quelque chose de désagréable ou difficile. Parfois même, on ne trouve pas la cause de ce trouble, alors par cette méconnaissance il s’agit alors d’une insomnie dite idiopathique.

L'insomnie a plusieurs formes

D’autre part, il y a les insomnies secondaires. Elles regroupent diverses déclinaisons comme :

  • Les insomnies psychiatriques. Généralement, ces dernières touchent les personnes anxieuses par nature, voire dépressives et elles les poursuivent. Donc, il y a prioritairement une situation de mal-être physique ou encore psychique à soigner.
  • Il y a aussi les insomnies organiques qui regroupent les conséquences de maladies respiratoires, cardiaques, inflammatoires. Également, on recense différents autres troubles comme les syndromes des jambes sans repos et de l’apnée du sommeil.
  • Les insomnies liées à l’hygiène de vie, lesquelles consistent en une hygiène de vie moyenne voire médiocre, un laisser-aller vers les habitudes qui nuisent. Par exemple, les consommations de café, d’alcool, de tabac, de drogues mais aussi de traitements médicamenteux viennent exciter le métabolisme et rendre le sommeil difficile.
  • Enfin, il y a les insomnies dûes aux troubles du rythme de vie. Pour exemple, les personnes voyageant beaucoup à l’étranger subissent les décalages des fuseaux horaires. Ce qui perturbe les habitudes et l’action de la mélatonine ou hormone du sommeil. Plus clairement, ces personnes vivent le jet lag, symptôme qui résulte de l’adaptation fréquente de l’organisme à un nouvel horaire, particulièrement si les voyages sont lointains et fréquents. On dénombre également les personnes qui travaillent variablement de jour comme de nuit ou en horaires décalés. Aussi, nous y trouvons les dormeurs qui dorment trop tôt ou trop tard et dont le rythme n’est pas en adéquation avec leurs obligations quotidiennes.